L'actualité de la crise: Dubai, piqûre de rappel, par François Leclerc

Billet invité.

DUBAI, PIQÛRE DE RAPPEL

Dans l’attente de l’ouverture demain lundi de Wall Street, l’incertitude demeure en raison du défaut de Dubai, tant que le sinistre n’est pas clairement circonscrit et que la liste de ses victimes et de leurs pertes n’est pas clairement établie. Mais il est d’ores et déjà frappant de constater l’ampleur de l’inquiétude qu’il a suscité, et d’anticiper sur ses conséquences plus globales.

En premier lieu pour les pays très endettés, montrés du doigt comme autant de foyers potentiels de nouvelles crises de la dette souveraine. Leur accès aux marchés financiers risquant fort de devenir plus difficile et onéreux dans la période à venir, ne faisant qu’accentuer en retour le risque qu’ils représentent pour la communauté financière. Non seulement l’instabilité demeure, mais elle pourrait ainsi s’accroitre.

En second, à propos du phénomène de désendettement des établissements financiers, car celui-ci pourrait se ralentir si le repli déjà enregistré vers le dollar et les obligations d’Etat – valeurs refuge – se confirmait, les bourses venant de témoigner de leur très forte sensibilité aux chocs et accidents de parcours, alors que de nouveaux défauts sont redoutés dans le secteur de la dette souveraine. Dans ces conditions, les mirifiques affaires de la crise devenant plus problématiques, le désendettement serait encore plus long à s’opérer qu’espéré, et la crise économique à se résorber. Le danger étant que les autres formes de spéculation, plus hasardeuses et imprévisibles, reprennent de plus belle, à la recherche d’un effet de levier perdu. Cela n’irait pas non plus dans le sens de la sortie de la crise.

En troisième, à propos du renforcement des fonds propres des banques. Il apparaît en effet qu’au fur et à mesure que l’on avance, la nécessité de nouvelles dépréciations s’impose aux banques, impliquant un coussin protecteur de plus en plus volumineux, rendant sa constitution de plus en plus lourde. Sauf à recourir au génie financier, dont on connaît désormais la fiabilité, ce qui est en cours.

Accessoirement, trois remarques s’imposent également, qui peuvent à nouveau faire réfléchir certains à propos des mesures de régulation financière futures. L’une, est qu’il semble être tout juste découvert que le système financier de la région n’est pas ce que l’on peut véritablement appeler transparent (comme si cela lui était propre, d’ailleurs!), une préoccupation totalement absente lorsque tout allait bien, bien entendu. La suivante, que les banques sont à nouveau à la recherche, dans l’urgence, de la réalité de leur exposition, qu’elles ne maîtrisent toujours pas. La dernière, que la fragilité de l’édifice financier de Dubai n’avait d’égal que la hauteur des tours qui y étaient construites, et que les banques semblent le découvrir le nez sur l’évènement. A moins, pour expliquer leur attitude, que l’exception soit en réalité la règle, auquel cas on comprendrait mieux leur attitude.

15 réponses sur “L'actualité de la crise: Dubai, piqûre de rappel, par François Leclerc”

  1. Dubai, la deuxième vague de la crise financière.

    par Philippe Reclus, journaliste, ancien directeur adjoint de la rédaction du Figaro et de la Tribune.

    Si Abu Dhabi vole au secours du petit émirat bling-bling au bord de la faillite, est-ce que l’Europe, en l’occurence Paris et Berlin, voleraient au secours d’Athènes ?

    L’indice Dow Jones de la Bourse de New York était en baisse de – 1,5 % en milieu de matinée vendredi 27 novembre, affecté par les difficultés financières soudaines de l’émirat de Dubaï qui a demandé un moratoire à ses créanciers. Les groupes bancaires américains étaient plus particulièrement touchés. Dubaï World, la holding publique propriétaire de l’île artificielle en forme de palmier, et le géant de l’immobilier Nakheel, sont aujourd’hui dans l’incapacité de rembourser les 59 milliards de dollars qu’elles ont empruntés. Dubaï affiche une dette totale de 80 milliards de dollars, dont environ 70 milliards supportés par les entreprises publiques de l’émirat.

    Qui n’est pas allé à Dubai n’a rien vu. Son aéroport, sa piste de ski en plein désert, ses tours géantes…. Ceux qui ont déambulé dans les immenses allées des gitantesques shoppings centers de Dubai doivent avoir du mal à comprendre que le petit émirat bling-bling, incapable d’honorer une échéance de 3,5 milliards de dollars à payer à la mi-décembre, est en train de provoquer une onde de choc sur toute la planète financière.

    Alors, simple péripétie ou prélude à une chaîne de défaillances ?

    Les optimistes penchent déjà pour la première explication, faisant valoir que Dubai ne récolte aujourd’hui que la tempête qu’il s’était appliqué à provoquer. L’émirat de Dubai est un cas à part dans la région. Sans ressources pétrolières ni gazières, il s’est lancé dans une frénésie immobilière et de grands projets à tout va en les finançant par des effets d’endettement inimaginables. La dette globale de Dubai se chiffre à 80 milliards de dollars, dont 70 milliards supportés par les entreprises publiques, dont encore 59 milliards portés par le seul promoteur public Dubai World par qui le scandale arrive. La crise du crédit a fini par faire s’effondrer l’édifice.

    Les mêmes pensent encore que Dubai va avoir très chaud mais ne devrait pas faire faillite. Le chef de famille, Abu Dhabi, son cousin richissime, assis sur la rente pétrolière, ne laissera pas l’enfant terrible s’écrouler. Quitte à le laisser un temps supporter la leçon de ses excès. Abu Dhabi a déjà prété en urgence 10 milliards de dollars au printemps dernier à Dubai. Il volera à son secours en cas de besoin, mais en marchandant cette fois ce sauvetage contre quelques uns des joyaux de Dubai, sa compagnie aérienne Emirates ou encore son gestionnaire de ports DP World.

    Voilà pour les optimistes.

    Face à eux, les esprits plus chagrins diront qu’on se trompe de sujet.

    Que Dubai soit sauvé n’empêchera pas qu’une nouvelle onde de défiance se soit d’ores et déja propagée à toute la planète. Laquelle ouvre les yeux sur mille questions qu’elles cherchait pour l’instant à ignorer. Quid de l’exposition des grandes banques internationales sur Dubaï, mais aussi sur les autres champions de la croissance «dopée» à coup de dette qui pourraient connaître le même sort ?

    Quid de la stabilité des grands fonds souverains des monarchies du Proche Orient et d’Asie qui ont massivement investi dans les grandes entreprises occidentales ?

    Mais surtout, le cas Dubai en dit très long sur l’état d’extrême fragilité de toute la construction financière mondiale, aujourd’hui à la merci d’un simple battement d’ailes de papillon dans un coin de la planète qui peut déclencher la tornade à l’autre bout du monde.

    Pour faire face à la crise, sauver leurs banques, soutenir leur industrie et financer la relance, les Etats ont gonflé depuis douze mois d’une façon exponentielle leur dette publique, qui dans bien des cas n’est pas loin de représenter 100 % voire plus de la richesse qu’ils produisent par an. A l’heure où le débat se recentre sur l’équation sortie de récession, croissance anémique, envolée des déficits, du chômage et de la dette publique, l’affaire de Dubai tombe mal. Parce qu’elle ne peut que pousser encore un peu plus les marchés financiers, qui sont aujourd’hui le principal carburant des plans de relance, à tester la résistance des maillons faibles, ces pays considérés comme les moins capables de rembourser leur dette.

    Consciemment ou inconsciemment, tout le monde a déjà tourné son regard sur la Grèce que certains n’hésitent pas, depuis quelques jours à ranger, dans le clan des pays qui ne pourront pas éviter la banqueroute. Les finances publiques du pays affichent la situation la plus détériorée de la zone euro avec un déficit budgétaire représentant 12 % d’un PIB qui va reculer de plus de 1 % cette année.

    Dans le cas de figure de Dubai, son grand voisin aux poches pleines, Abu Dhabi, a les ressources pour voler à la rescousse. Moyennant contreparties. Dans le cas de la Grèce, si jamais elle venait à faire défaut, la question serait cette fois posée à l’Union Européenne, dont la Grèce fait partie. Une situation totalement inédite pour les Européens et leur monnaie d’un de ses pays membres faisant faillite.

    Au même titre que le grand frère Abu Dhabi qui finira par faire son devoir, Berlin et Paris, le couple parent de la construction européenne, voleront-ils au secours d’Athènes ?

    Il y a un an, c’était la petite Islande qui faisait banqueroute après avoir jonglé avec les milliards du monde entier. Aujourd’hui, c’est Dubai et ses îles en forme de palmier qui a le genou à terre. Demain l’isthme de Corinthe ?

    http://www.slate.fr/story/13591/dubai-faillite-crise-financiere-deuxieme-vague

    1. A cause de ses jeux olympiques extravagants, la Grèce – comme Dubai – paie pour « la folie des grandeurs » de certains…

    2. Pour le dire autrement, ceux qui voient les choses avec le regard d’avant 2007 diront que c’est une péripétie. Ceux qui les voient avec le regard post 2007 comprennent qu’il s’agit d’un élément supplémentaire de la crise systémique globale, qui n’a rien à voir avec un accident de parcours.

  2. Il y a quelques mois il me semblait totalement absurde de retirer son argent des banques, mais désormais je me pose sérieusement la question. En effet, les Etats (dont l’Etat français) sont surendettés, les banques sont toujours aussi peu fiables, donc en cas de nouveau séisme bancaire, qui couvrira notre argent ?

    Merci à Paul et Francois d’exprimer leur opinion sur cette crainte… Peut-elle être désormais justifiée ?

  3. est-il possible de discerner réellement entre établissements financiers endettés et États endettés ou sommes-nous dans une situation d’amalgame?

    les dettes des uns liées à celles des autres, et qui possède quoi là-dedans?

    comme une formation tumorale qui engainerait tous les organes rendant impossible toute dissection.

    parmi les États fortement endettés pas loin de la faillite, la Californie, non?

    une notion qui avait émergé en biologie par l’observation il y a une dizaine d’années par l’observation de SIDA, c’est l’APOPTOSE
    situation apoptotique pour le capitalisme ayant été capable de recycler et de récupérer jusque-là toutes ses critiques et tentatives de déconstruction

  4. Comme quoi Jovanovic ne raconte pas que des billevesées :

    article du Wall Street Journal, racontant le retrait d’un journal des kiosques

    U.A.E. Removes Sunday London Times From Newsstands

    By ANDREW CRITCHLOW

    DUBAI — The Sunday London Times newspaper was removed by authorities from shelves in the United Arab Emirates on Sunday amid intensive reporting of Dubai’s debt problems, an executive at the paper said.

    The National Media Council ordered the paper blocked by distributors without providing a reason, an executive at the paper in Dubai told Zawya Dow Jones.

    The Sunday Times edition available in the U.A.E. on Nov. 29 featured a double-page spread graphic illustrating Dubai’s ruler Sheik Mohammed bin Rashid Al Maktoum sinking in a sea of debt. The Times wasn’t given a reason for the block, or a timeframe when it will be lifted, the executive said.

    A government official in Abu Dhabi, the capital of the U.A.E., said that the picture of Sheik Mohammed, which accompanied a story entitled: The sinking of Dubai’s dream, was « offensive. »

    Under the U.A.E.’s media code, publications are prohibited from criticizing the sheikdom’s rulers. Local media and government officials have criticized international press coverage of Dubai’s debt crisis. Markets around the world fell last week after the government requested a debt standstill for one of its biggest conglomerates.

    Earlier this month Dubai’s Sheik Mohammed told reporters gathered at an investment conference in the city to « shut up » and stop criticizing the emirate and its crucial relationship with Abu Dhabi.

    Dubai is struggling to deal with it debts estimated to exceed $80 billion.

    The Sunday Times is part of News International, a unit of News Corp., owner of Dow Jones & Co. The Times and The Sunday Times are published in the U.A.E. through a local partner SAB Media.

    1. C’est clair que Jovanovic raconte pas mal de sottises , c’est franchement affligeant par moment..et fier de lui en plus.

  5. Là ou j’ai un peu de mal à comprendre, c’est lorsque on parle du dollar comme d’une valeur refuge. C’est un peu comme se précipiter dans un bâtiment fissuré pour se « protéger » d’un tremblement de terre. Pourquoi cela se fait-il au détriment de l’Euro, beaucoup plus « sain » financièrement parlant ?

    1. Le dollar valeur refuge a en effet un étrange parfum, et pourtant  !

      D’énormes masses de capitaux sont sans arrêt en mouvement, cherchant les meilleurs rendements pour s’investir, où à défaut le moindre risque. Quand ce dernier devient ici trop élevé, ils se déplacent ailleurs. Quand les marchés boursiers tremblent, le dollar devient plus sûr. Le choix du dollar procède alors d’une comparaison des risques sur le marché à un moment donné.

      Celui-ci conservant par ailleurs son statut privilégié de monnaie de réserve (la devise utilisée par les banques centrales pour réguler le marché des changes), son rôle dominant dans les échanges commerciaux internationaux, et bénéficiant d’une très grande liquidité.

  6. Me référant à la grippe H1N1, un journaliste disait ces jours derniers que « la perception de l’épidémie avait brusquement changé ce qui a provoqué une ruée des gens dans les centres de vaccination…etc..etc… ».

    J’aime bien ce mot « la perception …. ».

    Pour ces problèmes économiques, cela semble de même nature.

    D’une part François Leclerc, d’autre part Philippe Reclus sont de bons pédagogues, sans aucun doute, mais, surtout, il semble y avoir un « raz le bol » du citoyen lambda sur ce que l’on appellera « la vérité officielle ». La perception des citoyens lambda est à la morosité. Or, nous sommes dans un « train fou » qui, s’il ralentit, risque bien de ne pas pouvoir repartir. Enfin, chers amis, si demain on ouvre les livres des banques centrales je ne donne pas cher du directeur…

    Blague à part je me pose la question suivante:

    Les pays de la communauté européenne sauveront-ils la Grèce est une question capitale mais, surtout, les consommateurs-travailleurs-chomeurs de cette même communauté vont-ils oui ou non se remettre à consommer « nom de Dieu ».????

    En d’autres termes (et là je veux un peu réver…), rien ne sera possible si la machine économique ne redémarre pas sur une rythme bien plus rapide. or je crains bien que non.

    Probablement les lecteurs de ce blog sont aussi allés visiter les satistiques économques du déficit commercial des USA vis à vis de la Chine ou d’autres pays, ils ont aussi regardé les ventes de Wall mart et autres chaines, et la non plus, les signaux sont plutôt moroses.

    C’est pourquoi, à un certain point, je ne vois que l’inflation pour effacer les dettes…l’inflation ou des conflits.

    D’ailleurs posons nous la question: Pourquoi, alors que les traces d’inflation n’existent pas l’or est il si ferme? Poser la question c’est y répondre.

    et je voudrais terminer avec une question tout de même un peu….éthique. hé oui…éthique

    Parmi nos « dirigeants », N’y en a-t-il pas quelques uns qui, audela de leur petite personne, auraient enfin le « sens de l’etat », feraient autre chose que des effets de manches….

    Enfin, on peut réver.

    Cincinatus

    1. Bonsoir,
      on peut rêver à ce qu’on veut mais pas d’une reprise ferme de la consommation. A mon sens le monde (du moins celui des capitalistes et des consommateurs) se refuse à admettre qu’il a atteint ses limites et qu’il doit changer sa relation avec son environnement. Il s’y refuse parce que ça lui fait peur, parce qu’il faut changer de repères, parce qu’il faut se résoudre à tout voir en « moins ».
      Et, tétanisé par la peur, il n’arrive pas à prendre l’initiative pour anticiper ce changement, il se dit que ce n’est pas pour maintenant, que « ça » peut bien attendre un peu. Alors « ça » attendra peut-être encore un peu, mais combien de temps ? Et la prochaine vague n’en sera-t-elle pas d’autant plus dévastatrice ?
      Pour cette raison les dirigeants européens ne voleront pas au secours de la Grèce. On préfère fermer les yeux, en se disant « au fond, c’est un peu de leur faute », comme on le fait avec les SDF imbibés d’alcool sous les ponts. Et la Grèce sombrera, parce que la solidarité ne fait plus partie de ce monde. Du prochain, peut-être ? Là, il est permis de rêver.

  7. oui mais heureusement

    pour sponsoriser notre industrie l4europe à des idées

    comme celle de faire acheter (par des millions de personnes) un vaccin (c’est entre 8 et 10 €) chaque année

    source
    http://www.santelog.com/modules/connaissances/actualite-sante-grippe-la-commission-europ%C3%A9enne-rend-obligatoire-la-couverture-vaccinale_1478.htm

    on peut écouter car
    Play mp3

    l’article (sans les photos , sans … )

    GRIPPE : La Commission Européenne rend obligatoire la couverture vaccinale

    Actualité publiée le 09-07-2009
    Vaccination

    Les Etats membres devront désormais rendre compte à la Commission européenne de la bonne « observance » de leur couverture vaccinale car la Commission vient d’adopter, le 8 juillet, une recommandation du Conseil concernant la vaccination contre la grippe saisonnière. Elle appelle les pays européens à s’assurer que 75 % de la population âgée et 75 % des personnes souffrant de certaines maladies spécifiques sous-jacentes soient vaccinés chaque année contre la grippe saisonnière, et ce d’ici 2015 au plus tard. « L’Europe souhaite agir sans délai et renforcer sa capacité de production de vaccins contre la grippe saisonnière et contre la grippe A/H1N1 » a déclaré la Commissaire européenne à la santé.»

    A l’arrivée de la grippe saisonnière qui fait chaque année entre 40 000 et 200 000 morts dans l’Union européenne, s’ajoute aujourd’hui la menace de la pandémie liée au virus A/H1N1. Couverture vaccinale et renforcement des capacités européennes de production de vaccins viennent donc, de manière légitime, être consignées dans cette nouvelle recommandation.

    Les taux de couverture vaccinale des personnes âgées varient considérablement en Europe, allant de 2 % en Lituanie à 80 % aux Pays-Bas. La sensibilisation et la formation des professionnels de la santé doit être renforcée tout comme l’information en Santé publique. Les Etats membres devront à partir de maintenant et chaque année, présenter un rapport à la Commission sur les progrès accomplis en matière de couverture vaccinale.

    La Commissaire européenne à la santé, Androulla Vassiliou (Photo ci-contre), a déclaré: « La proposition reconnaît l’importance d’une bonne planification en amont. La grippe A/H1N1 a évolué en pandémie, mais, heureusement, la majorité des personnes infectées n’ont jusqu’ici présenté que des symptômes légers à modérés. La grippe saisonnière touchera l’Europe au début de l’hiver. Nous devons agir sans délai et renforcer notre capacité de production de vaccins contre la grippe saisonnière et contre la grippe A/H1N1; le temps nous est compté. L’initiative proposée contribuera à limiter les conséquences de la grippe saisonnière dans les groupes les plus vulnérables, grâce à des méthodes dont l’efficacité est avérée depuis des années, mais qui, malheureusement, n’ont pas été utilisées à une échelle suffisante pour produire des résultats.»

    Chaque pays membre de l’Union européenne devra arrêter un plan d’action national sur l’amélioration de la couverture vaccinale contre la grippe saisonnière en vue d’atteindre l’objectif pour l’hiver 2014/2015. Des enquêtes nationales annuelles permettant de calculer le taux de vaccination dans chaque pays devront être menées. La pandémie de grippe A/H1N1 rappelle la nécessité de renforcer la capacité de fabrication de vaccins contre la grippe saisonnière, et contre la variante du virus grippal A/H1N1.

    Cette recommandation doit encore recueillir l’approbation du Conseil et du Parlement européen mais devrait être adoptée dans le courant de l’année, précise le communiqué.

    Source : Commission Européenne (visuel, vignette) , mise en ligne Maurice Chevrier, Santé log, le 9 juillet 2009

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  8. Comme prévu, en dépit de l’annonce de dimanche par la banque centrale des Emirats qu’elle allait aider les banques en mettant à leur disposition des liquidités, les bourses de Dubai et d’Abou Dhabi ont fortement chuté à l’ouverture ce lundi matin, sans toutefois qu’un arrêt de la cotation soit intervenu (plafond maximum réglementé à 10% de baisse).

    Le gouvernement de Dubai venant de déclarer qu’il ne garantissait pas les dettes de Dubai World, le gigantesque conglomérat à l’origine du défaut, d’importantes pertes vont inévitablement devoir être assumée par les créditeurs, dont les banques occidentales et notamment Britanniques.

    Une histoire à rebondissements. Qui, en fin de compte, assumera les pertes ?

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